mercredi 18 mars 2015

Un arbre, deux oiseaux



« Celui qui attend est comme un arbre 
avec ses deux oiseaux, 
solitude et silence. 
Il ne commande pas à son attente. 
Il bouge au gré du vent, docile à ce qui s'approche, 
souriant à ce qui s'éloigne.  »

Christian Bobin
poète et philosophe français
né en 1951

4 commentaires:

  1. Pour ma part j'ai attendu longtemps hier et je bougeait au
    gré de la circulation.

    J'aurai aimé avoir de beaux oiseaux pour me tenir compagnie
    mais j'avais quand même ma pie, mon ado-rable.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Allô Puce,
      ah oui, il ne fallait vraiment pas être sur la route hier,
      surtout là où le vent soufflait le plus fort.
      Il semble moins présent ce matin,
      tant mieux !

      Supprimer
  2. Bonsoir Messidor,

    Quel belle harmonie entre l'image et le texte!
    Une méditation intérieure et extérieure...

    Merci c'est très inspirant... comme j'aime Christian Bobin!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Nancy,

      Heureuse d’avoir su trouver les mots de Bobin qui t’inspirent (ils sont toujours tellement justes
      et empreints de douceur). Il a d’ailleurs écrit de très beaux textes sur les tourterelles.
      Merci d’être passée par ici,
      bonne journée lumineuse !

      M.

      Supprimer

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3) Vous pouvez, en cliquant sur le lien S'abonner par e-mail, être assuré d'être avisé en cas d'une réponse
4) Cliquer sur Publier enfin.

Le message sera publié après modération.

Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!