dimanche 12 juillet 2015

Vacances en France (8) La côte «merveille»





La route de la côte Vermeille est invitante, nous comprendrons pourquoi les peintres du début du XXème siècle ont été éblouis par sa lumière, nous irons nous aussi découvrir ses secrets. C’est un des grands plaisirs du voyage de rouler le matin, de s'aventurer dans de longues routes en lacets, de gravir et dévaler des pentes vertigineuses pour admirer, nichés au creux d’imposantes montagnes des Pyrénées orientales, de discrets villages aux maisons pastel et aux toits de tuiles rouges.






On nous a dit que ce sera jour de marché à Banyuls en ce lundi, ce n'est pas le cas. C’est donc à Cerbère, dernier bourg français avant d'atteindre l’Espagne, que nous boirons notre café du matin. Tout est en miniature ici, et le marché est permanent: un vendeur de fruits et légumes, un autre de charcuteries, un kiosque où on sert des mets chauds et où on nous emballera un abondant plat de paëlla que nous irons déguster le midi dans notre studio sans fenêtres. Au centre de la place, un jeune femme a installé deux lapins sur un guéridon (dommage, je n’ai pas pensé à les photographier...).  «Ce sont des lapins que nous sortons des chapeaux dans notre cirque, nous dit-elle, venez les caresser.» Elle nous résume l’histoire de sa vie, nous montre des photos de ses parents et de ses frères et soeurs, tous en costumes de clown. Elle est issue d’une famille de «gens de cirque», devancée par cinq générations de forains. Avec un bagout et un art de convaincre peu commun, elle réussit à me vendre une boîte de pastilles au miel du père Dépret pour 5 euros au lieu de 7. Ça tombe bien, j’ai mal à la gorge, l’air climatisé du studio ne me réussit pas.








Le premier village aperçu en Espagne est charmant, nous décidons de nous rendre jusqu’à Cacérès afin d’explorer sa pittoresque ville ancienne. Hélas, c’est un autre nid à touristes, les stationnements sont bondés et nous renonçons vite à nous y arrêter. Les routes que nous empruntons ensuite sont décevantes: commerciales et sans intérêt.




Nous retournerons donc rapidement en France, à Argelès-sur-mer où nous avons si bien mangé à notre arrivée sur la côte et qui possède elle aussi un marché coloré au centre duquel les vendeurs de tapis côtoient les marchands de fleurs et où les musiciens de passage entonnent des chansons de Brassens. 






Nous n’irons pas à Barcelone comme nous l’avions prévu, nous n’irons pas voir de châteaux en Espagne, nous sommes si bien ici,  l’Espagne sera un autre voyage... 




Vive la France !



3 commentaires:

  1. Encore et toujours de belles photos et textes descriptifs qui nous
    font rêver et voyager.

    Ah! le petit clin d'oeil de la côte Merveille, si j'y vais un jour je
    m'en souviendrai.

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  2. Vos " fameux forains " sont issu d'un réseaux d'escrocs
    ( vous trouverez toutes leurs méthodes sur internet )
    Ils étaient il y a 2 jours : MARDI 13 OCTOBRE 2020 sur le MARCHE DE BANDOL 83150 VAR
    Ils ont escroqués toutes la Belgique, L'Allemagne et le Nord de la France.
    SI VOUS LES VOYEZ - APPELLER DE SUITE LA POLICE en composant le 15. Ils sont tous recherchés

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    1. Bonjour Cadillac,
      Merci de votre commentaire.
      Je me doutais bien qu’ils étaient des escrocs.
      Je ne les ai pas encore vus au Québec où nous résidons,
      mais je vous promets de prévenir les gendarmes si je les vois
      lors de nos prochains voyages si nous parvenons à survivre
      à cette pandémie.

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